Crémation funéraire en France

La crémation funéraire en France est une pratique de plus en plus répandue. Elle consiste à incinérer le corps du défunt dans un crématorium, généralement après une cérémonie religieuse ou laïque.

La crémation funéraire

En France, la crémation est autorisée depuis 1887, mais elle a longtemps été considérée comme taboue ou mal vue. Ce n’est que dans les années 1980 que la pratique a commencé à se populariser, et aujourd’hui elle représente environ 40% des obsèques en France.

La rumeur dit que selon les régions ce mode est favorisé en période hivernale.

Pour organiser des funérailles avec crémation en France, il est nécessaire de contacter une entreprise de pompes funèbres. Celle-ci pourra vous accompagner dans toutes les étapes du processus, de la prise en charge du corps à l’organisation de la cérémonie.

Il est important de noter que la crémation peut être précédée d’une cérémonie religieuse ou laïque.

En France, la crémation funéraire est soumise à des règles strictes, notamment en ce qui concerne la protection de l’environnement. Les crématoriums doivent respecter des normes de sécurité et d’hygiène. Les urnes funéraires doivent être conformes aux règles en vigueur. La loi française autorise également la dispersion des cendres, mais elle doit se faire dans des lieux spécifiques prévus à cet effet.

Il est possible de prévoir une crémation funéraire dans le cadre d’un contrat obsèques, qui permet de définir à l’avance les modalités de ses propres obsèques.

Soyez vigilants : en l’absence de dernières volontés écrite une décharge sera à signer par l’organisateur des funérailles. Il s’exposerait à des poursuites dans le cas où il s’avèrerait que le défunt était opposé à ce mode d’obsèques. L’entreprise des pompes funèbres vous fera d’ailleurs signer une lettre indiquant que vous vous engagez à respecter les volontés du défunt. Toute poursuite pourrait alors être engagée contre vous en cas d’opposition.

Le devenir des cendres

Il existe des règles spécifiques concernant les cendres, notamment en ce qui concerne leur conservation et leur dispersion.

La crémation, qui était une pratique marginale en France au début des années 80, s’est largement démocratisée. Dans le Nord et le Pas-de-Calais, où une quinzaine de crématoriums sont en activité, plus de 40 % des habitants choisissent d’être incinérés plutôt qu’inhumés. (source la Voix du Nord Juin 2023)

Depuis la loi Sueur du 19 décembre 2008. Les cendres doivent être conservées dans un cimetière – dans une case de columbarium ou dans une urne scellée sur un monument funéraire – ou dispersées dans un jardin du souvenir. Les communes de plus de 2000 habitants ont d’ailleurs l’obligation de réserver un espace pour les urnes dans leur cimetière.

Par respect pour le défunt, il est INTERDIT de partager les cendres.

Les pompes funèbres pourront vous informer sur ces questions et vous aider à respecter les dispositions légales en la matière. En clair vous aurez la possibilité de les inhumer ou de les disperser en respectant les règles locales d’usage.

Vous organisez vos obsèques et vous tenez à ce que vos cendres soient inhumées, dispersées au jardin du souvenir ou encore en pleine nature? Assurez vos arrières avec l’écriture de vos dernières volontés et confiez-les à une personne de confiance pour qu’elles soient accessibles facilement au moment venu. En effet le timing entre le décès et les funérailles est en théorie de jours en France. c’est court ! J’imagine que vous n’aimeriez pas que votre cas fasse l’objet d’un passage au tribunal d’instance!

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